“La petite histoire” : Passionné depuis de nombreuses années, je décide en 1993, alors que je viens tout juste de finir mes études de m'acheter l'objet de mes rêves... une cox.
Je me met alors a feuilleter de nombreuses petites annonces et décide d'aller voir quelques berlines et cabrilets mais ce n'est que deux mois plus tard que je craque pour un cabriolet modèle 1500 de 1968 situé en Alsace.
Ne connaissant pas encore les points faibles de la cox et plus particulièrement des cabriolets, le modèle présenté me semble, après un rapide tour d'horizon, sein et en bon état (la bonne blague)... La peinture, la moquette et la capote sont neuves, le moteur 1500 d'origine a laissé place à un 1600 (lessivé) et le CT est bon. Je fais alors un chèque de 43.000 FF (6.500 €) et reprends la route vers Paris.
Après 6 mois tout est moins rose...
le rêve tourne au cauchemard !...
En cotoyant de plus prêt quelques passionnés, je découvre avec stupeur que mon cab est complètement MAQUILLÉ... "c'est une ruine!!!!". Je roule encore 6 mois ainsi avant de décider de me lancer dans la restauration complète. Grace a des amis de mes parents, je fais la connaissance d'un très bon carrossier "amoureux" de son métier, Robert de la carrosserie "Belle Air" à Chauvé dans le 44, je lui confie donc ma voiture.
Après le décoquage, le bilan est catastrophique, tout est mort... sous la peinture et le mastique, des tôles sont soudées directement sur la rouille... "rien n'est récupérable !..." m'annonce alors Robert.
Après une petite déprime :-/, je décide néanmoins de tenter le tout pour le tout et d'entreprendre quand même une restauration complète du véhicule avec Robert qui accepte l'aventure (je ne le remercierais jamais assez pour son magnifique travil).
Tout est alors repris de A à Z dans les moindres détails... on gardera de la voiture, juste, les montant de porte avec le tableau de bord et le pare brise, l'intérieur de la carosserie arrière propre au cabriolet, le capot arrière, et divers accessoires propre au cabriolet (entourage de vitres...).
Le chassis est remplacé par un neuf, une cox accidenté servira pour certain éléments et tous le reste sera acheté neuf, NOS, ou d'occasion...
Il faudra pas moins de 800 heures de travail rien que sur la carrosserie, la peinture et le remontage de la coque.
La sellerie est ensuite confiée à Thierry Chavet, de CPSA à la Plaine sur Mers. le tout assemblé donnera enfin le cabriolet de mes rêve... a mon goût (n'en déplaise à certaines personnes) !!!!
Baguettes d'anciennes, pare-chocs US, nombreux accessoires "Billet", volant Lecara "bike" (série ultra limitée), jantes American Racing, sellerie Bugpack, capote en alpaga... le tout propulsé par un 1600, lui aussi refait avec une ligne d'arbre équilibrée, un arbre à câmes 120 et une pair de carburateurs 34 Weber.
Au jour d'aujourd'hui en 2008, la voiture gagne encore des prix et la corrosion est quasi nulle, après environ 80.000 kms et 13 ans de lustrage ;-)
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